Préambule à un accord intervenu entre les moines de Saint-Vincent et l'Evêché, concernant - La Quinte du Mans - Document collection privée.
Entête d'un actes de 1176, concernant La Quinte du Mans - Documents d'une collection privée.
GEOLOGIE
en VAL de SARTHE
-:-
Avant-propos
Géologie
Nom féminin - Phonétique : jé-o-lo-jî - du grec : gê signifiant terre ; et logos définissant parole - discours - en anglais : géology.
Science qui a exclusivement pour objectif la connaissance des divers éléments qui composent le globe terrestre, de leur nature, de leur situation relative et des causes qui ont déterminé à cette situation.
Ainsi, la : Géologie de Sarthe-Aval peut nous expliquer les transformations que le sol où nous déambulons au quotidien a subi, avant de devenir l’environnement où nous vivons Nous et les Nôtres.
Encyclopédie
Définition ( Pierre Larousse ) - Le nom de cette science semble indiquer qu’elle a pour but la connaissance complète de la terre, c’est-à-dire de toutes les substances dont sa masse est composée, ainsi de leur formation, les unes à l’égard des autres ; mais le nombre des phénomènes dont notre globe a été et est encore le théâtre et si considérable par suite des progrès de la science, qu’ila fallu les classer par groupes, et faire pour chaque groupe l’objet d’une étude spécifique : de là les nombreuses division et subdivisions de la géologie, aves toutes ses branches distinctes qui s’y rattachent ( nous ne citerons que quelques-unes où nous nous sommes aventurés….! ) - la minéralogie, et surtout la paléontologie.
Microphographie, à la Caméra numérique Q-scope uromex fait apparaître un lit micacé de Psammite, avec de petits cristaux de Quartz et de nombreux micas ( Muscovite et Chlorite ), en grandes lamelles, couchées parallèlement à la stratification. La présence de lits micacés entre les lits quartzeux, rend la psammite plus tendre - Document L.D.N.
Il est souvent difficile d’aborder la Géologie, sans effleurer plus ou moins la Géographie…..
Géographie
Nome féminin - Phonétique : jé-o-gra-fî - du grec : gê signifiant terre ; graphô précisant je décris.
Science qui a pour but la description de la terre, l’étude des accidents de sa surface, et de ses divisions conventionnelles.
Voltaire a écrit : La géographie est une science qu’il faudra toujours perfectionner.
La lecture du 18ème chant de l’Iliade, qui évoque la description du bouclier d’Achille, pour Homère le : Mont Olympe est le Centre du Monde. On y trouve décrit les connaissances géographiques de ce temps, dont la terre étant un disque cerné par le fleuve Océan, le fleuve sans source et sans rivage……Homère a baptisé tout l’Occident du nom de « Hespérie ».
Région Etival-lès-Le Mans vue par César-François Cauccini en 1747
Celle de Louplande - Documents collection privée.
Préambule
Nous nous sommes focalisés à découvrir, l’Histoire, ou plus précisément le « Passé » de ce sol, que nous pensons bien connaître.
Si l’Histoire, avec un « H » majuscule est longue,
La Préhistoire est encore plus longue,
Quant au « Passé », il est, lui, incontestablement beaucoup plus long. Dans ce cas précis on parle en centaines de milliers, voir en millions d’années.
Les descriptions qui vont suivre concerne le sous-sol se déployant dans l’ensemble de la Communauté des communes précitées. Guidé par les principes énoncés en 1904, par A. Bigot, nous allons nous aventurer, dans le dédales des formations géologiques du sous-sol de ces communes.
La région, que l’on pourrait appeler le « Pays de Sarthe-Aval », région géographique où nous avons concentré nos recherches, a la particularité de se développer dans le « Bassin Manceau », à proximité de l’extrémité Orientale des derniers plis du Massif Armoricain, qui progressivement disparaissent sous les sédiments déposés par les mers du Jurassique : de - 205 à -135 M.a. selon Alain Foucault et Jean-François Raoult. ; et du Crétacé : de -135 à -65 M.a. de la bordure Occidentale du Bassin Parisien.
Nos recherches, nous ont amené à remontée assez loin, dans les temps géologiques ; au Mésozoïque. Avec l’apparition de l’Ère Secondaire, on note , outre l’envahissement des terres basses par les éléments océaniques - une forte transgression, mais également une purification de l’air : favorisant l’expansion et la prolifération des très grands reptiles. Si les mers continuent à ce peuplés de nombreux poissons et mollusques, les rivages de cette époque sont marqués par la présence de massifs de coraux.
C’est une ère calme, les éruptions volcaniques, si elles n’ont pas cessé, elle ont considérablement diminuée.
Elle est divisée en trois parties,
- le Trias,
- le Jurassique,
- le Crétacé, elles couvent dans le département de la Sarthe : 301.500 hectares.
En ce qui concerne , le système Triasique, il n’apparaît que très très rarement dans les affleurements. Néanmoins, il existe, mais recouvert par les sédiments du Jurassique, système suivant.
Albert Guillier, pense que dans l’Ouest de notre département vers l’ Nord-ouest de La Suze, les couches antérieures sont été bouleversées par de très importantes pressions latérales, qui les ont relevées et plissées, de sorte qu’il n’est pas possible d’imaginer, les formes, et la capacité du bassin dé réception de ces sédiments.
Dans la Sarthe, les couches recensées du Jurassique développent une surface de 107.700 hectares.
À l’étage Bajocien, un nouvel affaissement du sol provoqua une extension marine vers l’Ouest, et la mer s’avança jusqu’à Sablé-sur-Sarthe.
Les dépôts datés de cet époque sont caractérisés : par une minéralogie assez uniforme, exclusivement représentée par une agglomération de sédiments constitués par de petits grains calcaires sphériques, à couches concentriques, certains pouvant atteindre un millimètres de diamètre, et le plus souvent, quelquefois à peine visibles à l’œil nu. Ces grains sont dénommés : oolithes, pour marquer leur ressemblance avec des œufs de poissons. Ce sont la plus part du temps des sables sans emploi.
Ceux nous pouvons rencontrer dans le Val-de-Sarthe, sont le plus fréquemment soudés par un ciment calcaire, et fournissent une excellente pierre à bâtir.
Les oolithes inférieures sont marquées par la présence d’ammonites : Parkinsonia parkinsoni . Ces zones sont composées de sable et de calcaire oolithiques, les oolithes sont fines et peu discernables comme à : la Grève Cne d’Etival-lès-Le Mans.
La mer Oxfordienne, le rivage passait par La Suze, submergeant Etival-lès-Le Mans - Chemiré-le Gaudin - Louplande - Voivres-lès-Le Mans 6 Spay - Fille- Génelard - Rouëze-sur--Sarthe - Fercé-sur-Sarthe - Mezeray - Saint-Jean-du-Bois, et remonté, baignant Malicorne-sur-Sarthe.
Les argiles de l’Oxfordien, apparaissent dans la vallée de la Sarthe, entre Spay et La Suze-sur-Sarthe, et près de Malicorne . Cette assise a été reconnue lors de sondage en 1831 et 1834.
Nos recherches, nous ont amené à remontée assez loin, dans les temps géologiques ; au Mésozoïque. Avec l’apparition de l’Ère Secondaire, on note , outre l’envahissement des terres basses par les éléments océaniques - une forte transgression, mais également une purification de l’air : favorisant l’expansion et la prolifération des très grands reptiles. Si les mers continuent à ce peuplés de nombreux poissons et mollusques, les rivages de cette époque sont marqués par la présence de massifs de coraux.
C’est une ère calme, les éruptions volcaniques, si elles n’ont pas cessé, elle ont considérablement diminuée.
Elle est divisée en trois parties,
- le Trias,
- le Jurassique,
- le Crétacé, elles couvent dans le département de la Sarthe : 301.500 hectares.
En ce qui concerne , le système Triasique, il n’apparaît que très très rarement dans les affleurements. Néanmoins, il existe, mais recouvert par les sédiments du Jurassique, système suivant.
Albert Guillier, pense que dans l’Ouest de notre département vers l’ Nord-ouest de La Suze, les couches antérieures sont été bouleversées par de très importantes pressions latérales, qui les ont relevées et plissées, de sorte qu’il n’est pas possible d’imaginer, les formes, et la capacité du bassin dé réception de ces sédiments.
Dans la Sarthe, les couches recensées du Jurassique développent une surface de 107.700 hectares.
À l’étage Bajocien, un nouvel affaissement du sol provoqua une extension marine vers l’Ouest, et la mer s’avança jusqu’à Sablé-sur-Sarthe.
Les dépôts datés de cet époque sont caractérisés : par une minéralogie assez uniforme, exclusivement représentée par une agglomération de sédiments constitués par de petits grains calcaires sphériques, à couches concentriques, certains pouvant atteindre un millimètres de diamètre, et le plus souvent, quelquefois à peine visibles à l’œil nu. Ces grains sont dénommés : oolithes, pour marquer leur ressemblance avec des œufs de poissons. Ce sont la plus part du temps des sables sans emploi.
Ceux nous pouvons rencontrer dans le Val-de-Sarthe, sont le plus fréquemment soudés par un ciment calcaire, et fournissent une excellente pierre à bâtir.
Les oolithes inférieures sont marquées par la présence d’ammonites : Parkinsonia parkinsoni . Ces zones sont composées de sable et de calcaire oolithiques, les oolithes sont fines et peu discernables comme à : la Grève Cne d’Etival-lès-Le Mans.
La mer Oxfordienne, le rivage passait par La Suze, submergeant Etival-lès-Le Mans - Chemiré-le Gaudin - Louplande - Voivres-lès-Le Mans 6 Spay - Fille- Génelard - Rouëze-sur--Sarthe - Fercé-sur-Sarthe - Mezeray - Saint-Jean-du-Bois, et remonté, baignant Malicorne-sur-Sarthe.
Les argiles de l’Oxfordien, apparaissent dans la vallée de la Sarthe, entre Spay et La Suze-sur-Sarthe, et près de Malicorne . Cette assise a été reconnue lors de sondage en 1831 et 1834.
Ces mers, consécutives à une transgression * océanique, submergèrent une topographie caractérisée, par une inversion des reliefs de la chaîne Hercynienne, précisée dans le Sud-ouest de la cité Mancelle. On peut donc envisager de ce fait, que sous les sédiments marins du Jurassique, la frange littorale des ultimes contreforts Orientaux du Massif Paléozoïque Armoricains des déformations d’ordre tectonique,, ont pu précéder et favoriser, la submersion découlant des différentes transgressions ( des flexures et des failles - exemples faille d’Arnage, faille de la Fontaine-Saint-Martin, etc..
* - transgression - n. F. - du latin : transgressio signifiant franchissement ; anglais : transgressiojn - Avancées de la mer au-delà de ses limites antérieurs, avec submersion de zones plus ou moins vastes des parties basses des continents.
* - transgression - n. F. - du latin : transgressio signifiant franchissement ; anglais : transgressiojn - Avancées de la mer au-delà de ses limites antérieurs, avec submersion de zones plus ou moins vastes des parties basses des continents.
Photo grand angle, l'examen et des analyses tentent à démontrer que ce faciès en bordure d'écueils, a été très affecté par la toute dernière gélifraction * de la dernière période de glaciation de Würm - Document collection privée.
* - gélifraction - n. f. - du latin : gelu signifiant glace ; et frangere précisant briser - Fragmentation d'une roche sous l'effet du gel, soit que les différences brutales entre températures nocturnes et diurnes provoquent des fissurations par anisotropie de la dilatations, soit surtout que l'eau gelant dans les fissures, se dilate par le gel, et en exerçant une forte pression éclate la roche, dont des fragments se détachent.
Fracturation par gélifraction
Les fractures subverticales découpent la roche, genre de parallélépipèdes grossiers, aux arêtes vives - Sensiblement perpendiculaires à la stratification, qui plonge à 33% - Document de L.D.N.
On constate que toute faille* concernant des terrains sédimentaires correspond une dislocation de même ampleur du socle ancien sous jacent.
Ainsi, à Chemiré-le-Gaudin, dans les années 1950, une excavation située sur la rive droite du Renom, plus précisément au Sud du lieu-dit : Belle Fille, face à : Béchereau a dévoilé des calcaires à lit des silex, semblables à ceux du puits ( pour adductions en eau potable exécutés en 1946 par la Société Parisienne de Forages sous la direction technique et le contrôle du Service Rural de la Sarthe - emplacement, fixé par Monsieur le Professeur Dangeard, sur l’extrémité de la dépression topographique ).
Le surcreusement du puits de la ferme du Château de Belle Fille, jusqu’à la côte 54, a donné des calcaires marneux bleuâtre marbrés de noir garnis de débris de bélemnites, confirmant l’existence de Toarcien ( de -187 à -180 M.a. ).
Carte de l’extension de la mer du Bajocien, jusqu’à la fin du Callovien de -176 à - 154 M.a. - Document A. Guiller.
Empreintes de rides d'oscillation, indiquent une sédimentation en mer peu profonde, soumises à l'influence de la houle - Document de la L.D.N.
La QUINTE DU MANS
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* - La Quinte du Mans ou « Banlieue du Mans » - illa Quinta
La vie de Saint-Bertrand ( de 586 à 616 ), rédigés au IXème siècle, c’est-à-dire entre ( 840 et 857 ), on découvre mentionné dans les « Actus » : cellula infra illam Quintam quae monasterium Stivale nuncupatur…… c’est-à-dire Étival- lès-Le Mans . Les autres lieux-dits sis dans La Quinte du Mans, avant l’an 1.000 sont : la villa Buxarias infra Qintam, - La Boissière à Sargé-lès-Le Mans, et : Promiacus infra villam Quintam….Pruillé-le-Chétif ( 840 - 857 ).
La Quinte n’est qualifiée ni de « condita » , ni de « vicaria ». Son étendue est parfaitement connue ; elle n’a pas dû varier jusqu’à la fin du XVIIIème siècle, et a toujours représentée la même circonscription exxlésiastique.
- ne pas confondre La Quinte du VIIème siècle, avec la cirsconcription - district de 1787.
* - La Quinte du Mans, comprenait avant 1790 :
- 1 succursale et 37 paroisses dont,
Aigné - Allonnes - Arnage ( succursale de Pontlieue ) - la Bazoge - Changé - la Chapelle-Saint-Aubin - Chaufour - Coëffort - Coulaines - Coulans - Degré - Étival-lès-Le Mans - Fay - Fillé - la Guierche - Joué-l’Abbé - la Milesse - Moncé-en-Belin - Montreuil-sur-Sarthe - Mulsanne - Neuveill-sur-Sarthe - Pontlieue - Pruillé-le-Chétif - la Quinte - Rouillon - Ruaudin - Sainte-Croix - Saint-Georges-du-Bois - Saint-Georges-du Plain - Saint-Pavace - Saint-Pavin-des-Champs - Saint-Saturnin - Sargé - Savigné-l’évêque - Souillé - Spay - Trangé - Yvré-l’Évêque.
Armes du Maine jusqu'en 1620 - Document collection privée.
VAL-de-SARTHE
Géologie de la Communauté de Communes de
VAL de SARTHE
Nous avons écrit précédemment, que la Communauté de communes de Sarthe-Aval était située en bordure Orientale du Massif Armoricain, et avait à deux reprises au cours du Mésozoïque, autrement dit l’Ère Secondaire ; appartenue au domaine marin littoral.
Cela commença au Trias ( -245 à - 205 M.a. ), période la plus ancienne de l’Ère Secondaire, définie par F. von Alberti en 1834 ; établissement la transition entre le Paléozoïque - Ère Primaire ( de -540 à -245 M.a. toujours selon Alain Foucault et Jean-François Raoult, incontestable référence en la matière ). Les premiers dépôts marins associés au Trias, ont colmatés les irrégularités de la surface du socle, du Nord au Sud de Étival-lès-Le Mans à Malicorne-sur-Sarthe, d’Ouest en Est, de Gercé-sur-Sarthe à Guécélard. C’est vers -180 M.a. c’est-à-dire au Dogger - Jurassique moyen que la sédimentation carbonatée s’étendant jusqu’aux pieds des Coèvrons et du Massif de la Charnie très peu accidentée, sous des eaux marines agitées.
La Quinte du Mans sur une carte de l'Archevêché de Tours - 1536 - Document collection privée.
Dogger - Jurassique moyen ( de -180 à - 154 M.a. )
Étage : Aalénien ( de - 180 à - 176 M.a. )
Sous leurs divers aspects, les couches Aaléniennes, sont très perméables, comme le faciès des calcaires à bancs de silex de Parcé et de Chemiré-le-Gaudin.
Hydrologie de l’Aalénien
La source de Belle Fille - Cne de Chemiré-le-Gaudin qui, dans l’axe même de la vallée du Renom, est conditionnée par le passage en ce lieu de la faille de Pruillé-le-Chétif, accolant les dépôts Callovien ( de -160 à -154 M.a. ), a couverture Cénomanienne ( de -96 à - 91 M.a. ) du flanc Est de cette vallée. Les affleurements calcaires, recouvrement le Lias ( de -205 à - 180 M.a. ), sur le flanc Occidental - ( Château de Belle Fille ), est une source précisant une faille typique.
Gros plan commenté, d’un front de taille typique - Document de ma L.D.N.
Dans le Val-de-Sarthe, à la fin de l’Aalénien vers - 176 M.a., et au début du Bajocien vers -183 M.a , les calcaires silteux et glauconieux se déposent sur la bordure Orientale des derniers contreforts du Massif Armoricain. Le milieu de sédimentation s’approfondit ( hausse relative du niveau marin, comme l’atteste l’abondance de la glauconie ), les apports sédimentaires diminuent et la sédimentation ralentit ( bioturbation intense ). Alors que le niveau marin est à son maximum, le ravinement du relief Armoricain voisin, modèle une surface irrégulière.
Vestiges de la bioturbation dans les calcaires oolithiques
Bloc de Calcaire du Jurassique extrait pour figurer dans une collectio ciblée de minéraux - Document collection privée.
Le taux de sédimentation est très faible : après compaction et diagenèse 0,50 m. ( ou moins ), de dépôts ferrugineux ou calcaire pour 13 sous-zones du Bajocien inférieur et supérieur. Au début du Bajocien supérieur, pendant le dépôt de l’Oolithe ferrugineuse, la tranche d’eau marine augmente ( le milieu s’approfondit ), la sédimentation biochimique est prédominante avec la formation d’Oolithes par précipitation de Carbonate de calcium et de fer autour de nucleus de petites tailles ; l’abondance des oolithes indique un milieu à énergie importante ( houleux ).
Oolithes ferrugineuses observée au binoculaire Euromex Oxion - OX 3020 - Document collection privée.
À la fin du Bajocien - vers -166 M.a. après un arrêt dans la sédimentation, il y a reprise, puis accélération de celle-ci , après dépôts de calcaire. Les carbonates se déposent en milieu peu profond, sur un fond soumis à l’action des vagi=ues de tempête, peuplé par une abondante faune benthique ( brachiopodes - échinidés ( oursins ) - serpules - bryozoaires ; dominés par des éponges.
LOBOTHYIS KLEINII - Brachiopodes ( du grec : brakhiôn signifiant bras ; et pous - podos précisant : pied - Groupe zoologique comprenant des individus enfermés dans une coquille bivalve à symétrie bilatérale.
HEMICIDARIS LUCIENSIS a été défini par AGASSIZ en 1838 - Echinidés réguliers - Jurassique moyen - Doggers - Bathonien supérieur
CELLOPORIA PALMATA - Bryozoaires.
ELASMOSTOMA HELVELLOIDES a été défini par LAMOUROUX en 1821 - Spongiaires - Jurassique moyen - Doggers - Bathonien supérieur - Documents présentés collection privée.
Le milieu de dépôt reste assez profond ; d'une part il est situé sous la limite d'action des houles permanentes, ce qui permet la décantations de fines particules argileuses. D'autre part il subit épisodiquement l'action des houles de tempêtes, responsables de l'épandage épisodiques de sables fins et de débris de coquilles fournis par une faune benthique peuplant la zone proche du rivage ( qui fournira plus tard les couches calcaires ).
Particules d'argiles - observées au binoculaire Euromex Oxion - OX 3020 - Document collection privée.
Au Callovien vers -160 M.a. jusque dans la 1ère partie du Malm - Jurassique supérieur, précisément à l’Oxfordien ( de -154 à -146 M.a. ), des éléments terrigènes ( du latin : terra signifiant terre, et du grec : gennan précisant engendrer - défini les fragment de roche, minéral, etc, qui a été arraché à une terre émergée par l’érosion, ainsi que les sédiments qui en sont constitués ) . se décantant dans un bassin aux eaux relativement calmes.
Suite à la régression de la mer, vers la fin du Jurassique - vers 88 M.a. toute le territoire de Sarthe-aval est émergé, il connaît alors une altération continental et des déformations de -135 à -96 M.a. , le Crétacé inférieur. Les formations continentales résiduelles à nouveau soumises à l’érosion à l’époque de la grande transgression océanique dite : cénomanienne de -96 à -91 M.a., se confond avec les sédiments marins sableux, sur très importante épaisseur ( + de 65 mètres à Guécélard ), dans tout le Bassin Manceau.
Au Turonien - de -91 à -88 M.a. , l’individualisation du Bassin Manceau, dont nous venons de parler, disparaît, et l’extension de Craie marneuse sur toute la bordure armoricaine, traduit une homogénéité nouvelle de sédimentation et d’environnement. La régression marine de la fin du Turonien, libère la région de la présence des eaux marines, et marque définitivement, le rattachement continental de la région mancelle . Toutefois au Cénozoïque - Ère Tertiaire, à l’époque : Éocène - de -53 à -34 M.a. ; très exactement au cours du Bartonien, la cuvette du Mans, a été occupée par des lacs lagunaires, dont on trouve les empreintes de deux, sur la commune de Cérans-Foulletourte .
Gros plan sur un bloc de calcaires jurassiques formés en bordure d'écueils du littoral, dans un milieu de haute énergie, soumis à l'action des vagues - Calcaires bioclastiques grossiers, constitués de nombreux débris de coquilles cimentés par de la calcite ( CaCO3 )- Document de la L.D.N.
La solidification de leurs sédiments a fourni des roches dont quelques unes au Néolithique, ont servies à ériger des menhirs et des dolmens, dont le menhir du Bruon à Parigné-le-Polin. Au cours de l’Ère Quaternaire - de -1,2 à l’actuel, lors des grandes glaciations de la région étudiée est soumise à des conditions périglaciaires, découlant de la présence de glaces polaires à la latitude de Londres, lors des glaciations de :
- Glaciation de Günz : de 1,2 M.a. à 700 000 ans
- Glaciation de Mindel : de 650 à 350 000 ans
- Glaciation de Riss : de 300 à 120 000 ans
- Glaciation de Würm : de 80 à 10 000 ans
cette région que nous appelons de nos jours Sarthe-Aval est soumisse à des conditions périglaciaires, la rivière Sarthe est entièrement constituée de glaces, la contrée correspond à un désert glacé , balayé par un vent cinglant et glacial, chargé de fines particules, comme en témoignent : les pavages de blocs à patine éolienne, les festons de cryoturbation et les fentes coins, qui meublent notre environnement.
Formation sédimentaire, de ce sol où nous vivons notre quotidien,
Souvenir de ces mers du Jurassique,
Bajocien ( défini par A. d’Orbigny en 1859- de -176 à -167 M.a. ) - la formation de l’Oolithe inférieure à silex, épaisse de environ 18 mètres affleure au lieu-dit : la Grève - Cne d’Étival-lès-Le Mans; tandis que l’Orne Champenoise - anciennement Ourne, se fraie un passage dans le Cénomanien inférieur ( argile glauconieuse à minerai de fer ), noyé dans un univers de Cénomanien moyen ( Sables et grès du Maine ).
La partie inférieure ( 8 mètres ) présente à l’Ouest, des bancs massifs de calcaire jaunâtre oolithique et pseudo lithique à débris de Bryozoaires - d’ Échinidés - de Lamellibranches et de Foraminifères, avec quelques rares quartz dans un ciment recristallisé - dans le voisinage du lieu-dit : Chanteloup et de Flacé s’allongeant vers les Maupertuis - Cne de Souligné-Flacé.
Les dômes de Flacé et de la Grève à Étival sont dans le prolongement de la faille de Pruillé-le-Chétif, orientée Sud-ouest / Nord-est, et dont le rejet atteint 50 mètres. La formation Bajocienne, de « l’Oolithe inférieur à silex », épaisse de 18 mètres environ affleure dans les dômes de Saint-Benoît, à Flacé et au lieu-dit : la Grève - Cne de Étival-lès-Le Mans.
Longitude : 0° 04’ 17’’ Est - latitude : 47° 56’ 57’’ Nord
Légende de la carte - Formations Superficielles Quaternaires
- en vert très clair - C1 - Cénomanien inférieur - Argile glauconies à minerai de fer.
- en vert - C2a - Cénomanien moyen - Sables et grès du Maine
Longitude : 02° 02’ 45’’ Ouest- latitude : 47° 55’ 13’’ Nord
Légende de la carte - Formations Superficielles Quaternaires
- en marron - J1 - Bathonien - Oolithe inférieur à silex.
- en violet clair - Fz - Alluvions actuelles et subactuelles - Sables - Limons et Tourbes.
- en violet clair - J3a - Callovien inférieur - Argile et calcaire à Brachiopodes - Rynchonelles.
- en vert - C2a - Cénomanien moyen - Sables et grès du Maine.
Longitude : 02° 02’ 48’’ Est - latitude : 47° 55’ 50’’ Nord
Légende de la carte - Formations Superficielles Quaternaires
- en vert clair - C1 - Cénomanien inférieur - Argile glauconies à minerai de fer.
- en vert - C2a - Cénomanien moyen - Sables et grès du Maine;
- en bleu très clair - J3a - Callovien inférieur - Argile et calcaire à Rynchonelles.
- en hachuré - Fv - Alluvions de la très haute terrasse - altitude relative - 35-40 m.
CYMATORHINCHIA QUADRIPLACA a été défini par ZIETEN en 1830 - Brachiopodes - Rhynchonelles - se rencontre dans les zones récifales ou périrécifales du Bajocien inférieur - Calcaire à polypers - Pièces collection privée.
Squelette calcaire sécrété par certains : polypes - individus fixés - de Cnidaires ( embranchement zoologique constitué d’individus à symétrie radiaire, d’une paroi à deux feuilles entourant une cavité gastrique s’ouvrant à l’extérieur par un orifice unique entouré de tentacules ).
Ils secrètent souvent un squelette calcaire, il sont alors soit coloniaux, soit récifaux.
BRYOOZOAIRES POLYPORA sp. - n.m. - du grec : bruon signifiant mousse ; et zôon précisant animal - Groupe zoologique comprenant des organismes coloniaux et généralement constructeurs. Les Bryozoaires sont des animaux des mers chaudes et peu profondes, où ils aboNdent parfois - Document collection privée.
Colonie de Polypiers photographiés en macro - région Nord Val-de-Sarthe - Document collection privée.
Le Callovien inférieur ( défini par A. d’Orbigny en 1849 - étage le plus élevé du Jurassique moyen ), qui enveloppe Souligné-Flacé, est marqué par des argiles et calcaires à Rhynchonelles ( Rhynchonella spathica ).
Le Callovien inférieur ( défini par A. d’Orbigny en 1849 - étage le plus élevé du Jurassique moyen ), qui enveloppe Souligné-Flacé, est marqué par des argiles et calcaires à Rhynchonelles ( Rhynchonella spathica ).
Le Cénomanien moyen qui couvre toute la région de Louplande, s’est déposé entre - 96 et -91 M.a. , sur une épaisseur de 40 mètres, tandis qu’à une altitude relative au lit majeur de la grande rivière de 35 à 40 mètres plafonnent les alluvions de la haute terrasse de la Sarthe. La puissance es dépôts de remblaiement oscille de 4 à 8 mètres. Les galets, très peu émoussés, forment des lits irréguliers, alternant avec des niveau sableux, provenant essentiellement des sables siliceux cénomaniens enrichis d’éclats de silex. Dans le sous-sol, de la région d’Étival-lès-Le Mans, on peut observer des argiles veinées vertes et jeunes ferrugineuses, avec feuillets sableux souvent cimentés par de l’oxyde de fer, formant des plaquettes. À Étival, proprement dit les sables fins argileux très glauconie, micacés gris ou vert foncé à stratification diffuse ou feuilletée, décalcifiés et peu fossilifères.
Sable marin ,vu au binoculaire Euromex Oxion - OX 3020 - Document collection privée.
On retrouve sur Voivres-lès-Le Mans le même faciès, borné au Sud, englobant les lieux-dits : les Vergers - le Mortier Pourri - La Roche, avec une pointe vers : la Bodinière, une basse terrasse de la Sarthe, 6 à 8 mètres d’altitude relative au lit majeur de ce cours d‘eau ). Cette terrasse correspond à la glaciation wurmienne ( de -80.000 à -10.000 ans avant notre ère ). Il faut être prudent, seul une étude locale peut discerner, les niveaux plus élevés correspondant à des glaciations antérieures. La Sarthe a toujours coulé depuis le Tertiaire au Sud de la « Butte d’Allonnes », et au Nord de celle de Roëze-sur-Sarthe, sauf depuis la fin de la dernière période froide - Würm ( -10.000 /-9.500, où elle a été détourné pour effectuer le vaste méandre de Fillé-Roëze.
Méandres de la Sarthe, photo aérienne surlignée - Document collection privée.
Longitude : 02° 01’ 02’’ Est - latitude : 47° 53’ 55’’ Nord
Légende de la carte - Formations Superficielles Quaternaires.
- en beige très clair - Fz - Alluvions actuelles ou subactuelles - Sables - Limons, tourbes par endroits.
- en vert très clair - Fy - Alluvions de la basse terrasse - altitude relative 66-8 m.
- en vert clair - C1 - Cénomanien inférieur - Argile glauconies à minerai de fer.
- en vert - C2a - Cénomanien moyen - Sables et grès du Maine.
- en vert grisé - Fw - Alluvions de la haute terradde - altitude relative 18-30 m.
- en bleu très clair - J3a - Callovien inférieur - Argile et calcaire à Rynchonelles.
- en hachuré - Fv - Alluvions de la très haute terrasse - altitude relative - 35-40 m.
Bloc de calcaire Oolithique extrait pour figurer dans une collection - Épaisseur 26 cm. - largeur 25 cm. - hauteur 31,2 cm. - La macro, autorise la vision de nombreux détails - Pièce collection privée.
Longitude : 02° 02’ 48’’ » Est - latitude : 47° 55’ 50’’ Nord
Légende de la carte - Formations Superficielles Quaternaires
- en vert clair - C1 - Cénomanien inférieur - Argile glauconies à minerai de fer.
- en vert - C2a - Cénomanien moyen - Sables et grès du Maine;
- en bleu très clair - J3a - Callovien inférieur - Argile et calcaire à Rynchonelles.
- en hachuré - Fv - Alluvions de la très haute terrasse - altitude relative - 35-40 m. nnn
Au Nord-ouest de cette « Basse terrasse », s’allonge une « très Haute terrasse - altitude relative 35-40 mètres », débordant sur Louplande, Voivres-lès-Le Mans, et La Suze-sur-Sarthe cette formation alluviale s’allonge du lieu-dit : la Métairie, jusqu’ à presque : Bellevue, couvrant : le Tertre ( alt. +70 - la Bichelière - le Chêne vert ( alt. +74 )- le Chêne Beunard - la Mauporcherie ( alt. +73 ) - le Pressoir - la Petite Perrière ( alt.¨+69 )- la Perrière - les Huaudières ) ; elle constitue des épais de 1 à 2 mètres.
Les galets que l’on découvre sont très peu émoussés, formant des lits irréguliers alternant avec des strates sableuses, émanant directement de la formation cénomanienne parsemée d’éclats de silex.
En explorant, on y rencontre, très dispersés de gros blocs, dont quelques uns sont énormes en granite et en grès armoricain primaire, émanant du Massif Armoricain. Arrachés dans les Alpes Mancelles, par la gélifraction, ils sont arrivés en cet endroit vraisemblablement lors d’interglaciaires par « radeaux de glace ».
La roche - grès armoricain, est fissurée, des fentes horizontales conséquence directes de la Gélifraction - Document collection privée.
Bloc de conglomérat à gros galets - Photo document collection privée.
Galet, fragments de roche détachés de la paroi par la gélifraction, sans cesse déplacés, par le courant impétiueux périglaciaire de la rivière Sarthe et son grand affluent l'Huisne, constamment roulés, érodés, usés, arrondis parles déplacements et les frottements, lustrés et polis par le sable en sustentation dans les eaux torrentielles - Document collection privée.
Autre témoignage, la découverte à la fin XIXème siècle le reste de ( Elephas primigenius ), autrement duit de Mammouths, qui pourrait authentifie cette formation et la dater du Quaternaire, vers la fin du Pléistocène. Entre La Suze-sur-Sarthe et Voivres-lès-Le Mans , ces deux terrasses sont bordées par un affleurement du Callovien inférieur, qui très largement couvre les lieux-dits : des Vergers - la Belle Étoile - les Bretelleries - la Forêt - jusqu’à l’Aunay, avec une puissance de 60 mètres. Sur, la partie Nord du bourg de Roëze-sur-Sarthe - l’Isambardière - la Blinière ( alt. +61 ) - le Petit et le Grand Gratais - ( alt. +58 ) - la Croix ( alt. +51 ) - le haut du Bourg de Rooëze ( alt. +45 ).
Lit de galets parfaitement arrondis, par un courant violent, procédant à leur déplacement - Document collection privée.
À Chemiré-le-Gaudin, et plus spécialement à : La Vallée, et en plusieurs endroits affleure le Callovien inférieur. Cette formation est constituée par des marnes bleutées de des silts ( mot anglais désignant des sédiments formés de débris, de détritus ), plus ou moins argileux dans lesquels s’intercalent des bancs de calcaire marneux gris-jaune, pouvant atteindre 1 mètre de puissance. L’épaisseur de cette formation peut atteindre 30 à 40 mètres, mais subit des variations importantes du fait de l’érosion.
Oxfordien inférieur ( défini par A. d’Orbigny en 1849 - de - 154 à - 146 M.a. ), et Callovien moyen indifférenciés que l’on trouve sous la ferme : L’Hommeau - Cne de Chemiré-le-Gaudin - argiles ocre. Il s’agit pour l’Oxfordien de calcaire gréseux en plaquettes et, pour le Callovien, de calcaires marneux à oolithes ferrugineuses ( Callovien rouge ). l’étude du terrain a démontré la présence de ces faciès dans le puits de : La Chesnay en cette même commune - sous 1 à 2 mètres de glaise sableuse jaunâtre, qui semble représenter « l’argile glauconieuse à minerai de fer » du Cénomanien inférieur. À Chemiré-le-Gaudin, les petits placage de gisements de sables et grès du Maine, ensemble détritique gréseux, décalcifié, peu fossilifère, essentiellement composé de sables jaunes graveleux, sont consécutifs au piégeage par de grands accidents tectoniques.
Grains de glauconie - Utilisation d'une Caméra numérique Q-scope uromex - Document de la L.D.N.
Si le Cénomanien inférieur - argile glauconieuse à minerai de fer, dénommée également Marnes de Ballon, domine à Voivres-lès-La Mans, anciennement dans les vieux actes et sur les vieilles cartes - Voëvres, sur la rive gauche de l’Orne Champenoise affleure le Callovien inférieur, dominé sur la rive droite de la partie convexe du méandre la terrasse haute déjà évoquée. Le bassin de la : « cuvette du Mans » vers l’Ouest, se relie vers le Nord à l’accident de Saint-Saturnin. C’est au centre de cette cuvette, que s’effectue la confluence de la Sarthe et de l’Huisne.
Terre, très fortement chargé en particules glauconieuses ferriques - Document de la L.D.N.
Au Sud de cette confluence, la Sarthe s’enfonce dans platitudes cénomaniennes, cherchant une pente, pour l’écoulement de son cours. En aval d’Allonnes, Spay s’étend dans les alluvions de basse terrasse, évoluant à une altitude relative au lit majeur de 6 à 8 mètres. Ces alluvions consistent surtout en limons argileux, qui masque les parties basses des alluvions anciennes de la rivière Sarthe. Il est difficile de donner un âge à ces dernières. On note que, pendant les périodes froides de l’ère glaciaire, les dépôts alluvionnaires grossiers ont nettement mieux résisté à l’érosion que les sables cénomaniens voisins, et les vestiges des fonds de vallées. Ces alluvions anciennes sont exploitées dans des carrières entre Allonnes et Spay.
Longitude : 0° 07’ 51’’ Est - latitude : 47° 55’ 16’’ Nord
Longitude : 0° 07’ 53’’ Est - latitude : 47° 54’ 20’’ Nord
Légende de la carte - Formations Superficielles Quaternaires
- en vert très clair - Fy - Alluvions de la basse terrasse - altitude relative 6-8 m..
- en vert - C2a - Cénomanien moyen - Sables et grès du Maine
Un affaissement de la partie Occidentale, mitoyenne aux ultimes reliefs du Massif Armoricain, provoqua un basculement du socle de base favorisant l’envahissement de la mer , vers -96 M.a. Les éléments marins submergèrent à nouveau les terres émergées, et dépassèrent les précédents niveaux. Le ressac de ces eaux marines vint battre côtes les couches du Paléozoïques qui dessinaient le rivage créé des Alpes Mancelles, à la région Sabolienne.
Mer cénomaniene de -96 à - 91 M.a. - Document collection privée.
Cet étage dit Cénomanien ( de Cenomanum en bas-latin signifiant Le Mans ), couvre 172.800 hectares, dans tout le quart Sud-ouest du département de la Sarthe, il est représenté par une masse sableuse, qui recouvre les communes de Guécélard, Fillé-sur-Sarthe, une grande partie approximativement les 2/3 de celles de Roëze-sur-Sarthe, La Suze. Selon Albert Guillier, après ces dépôts notre sol n’enregistra que de faibles mouvements, permettant à le mer Turonienne.
Mer Turoneinne de -91 à -88 M.a. - Document collection privée.
Les couches Cénomaniennes supérieures et moyennes à l’argile glauconieuse, qui couvrent d’immenses surfaces, sables grossiers à Scaphites, ferrugineux, comportant en sous-sol, des veines de grès ferrugineux dénommés : roussard. Certaines parties de ces terres très tôt défrichées dans le voisinage des lieux habités se sont nettement améliorés, et deviennent des productions potagères de Bonnes qualités.
Aspect du « Pinède » - Photo collection privée.
Les céréales froment, puis avoine, seigle et orge, précédèrent la production de trèfle incarnat en certains endroits ; mais la majeure partie fut consacré à la production forestière. Les taillis de chênes, reliquat de la « forest dou man’s », de la forêt de Longaulnay, célèbre dans la littérature du Moyen Âge, on pratiquement disparues, occupées par de vastes « gastines » appelées progressivement :
landes du Bélinois, landes du Bourray, landes du Poslinois, landes de Fercé, etc. plantés de pins et où le pin n’a pas été planté, c’est le châtaignier et la pomme de terre, qui l’on remplacé.
Pollen de Pin, collecté et analysé à Guécélard - Caméra numérique Q-scope uromex , et vision au binoculaire Euromex Oxion - OX 3020 - Document collection privée.
Graine de Pinus fossilisée lors de la sédimentation du substratum vision avec la Caméra numérique Q-scope uromex , et vision au binoculaire Euromex Oxion - OX 3020 - Document collection privée.
Longitude : 0° 06’ 58’’ Est - latitude : 47° 51’ 43’’ Nord
Légende de la carte - Formations Superficielles Quaternaires
- en blanc légèrement bleuté - Fz - Alluvions actuelles et subactuelles - Sables - Limons - zone d‘extension de la rivière Sarthe.
- en vert - C2a - Cénomanien moyen - Sables et grès du Maine
Si l’on assimile les dépôts des formations anciennes de la rivière Sarthe, il existe deux formations étagées ( qualifiées par le B.R.G.M. de Fv et Fw ), au dessus de son cours majeur actuel où elles se déploient à Saint-Jean-du-Bois, à gauche de la ligne de chemin de fer ( direction Noyen-sur-Sarthe ) - terrasse alluviales de 24-30 mètres - Fv ; jusqu’au Nord du bourg de Mézeray se terminant en pointe à Malicorne-sur-Sarthe, bordé en arc par des « sables du Maine », du Cénomanien inférieur et moyen.
À droite de cette voie ferré, une terrasse alluviale de 10-15 mètres - Fw. Le développement de Saint-Jean-du bois, se développe. L’ensemble Fv constitue un relief qui se détache de la morphologie et qui domine le Cénomanien, ainsi :
-à Saint-Jean-du-Bois, la D.229, se déroule de « Lande du Petit Moussu - alt. +73 » , à « les Jambonneries - alt. +68 » , à la sortie Est du « Bourg de Saint-Jean-du-Bois- alt. +67 » et au « Château de La Houssaye - alt.+62 » ; tandis qu’en contre bas la ligne de chemin de fer oscille de +52 - +49 aux Mortiers Jumeaux - +34 à Launay et +47 à La Bonde.
À Mézeray, si la terrasse alluviale 24-30 mètre - Fv, se développe au Nord du Bourg, comme nous venons de l’évoquer la terrasse alluviale 10-15 mètres - Fw, s’étend en direction de Courcelle-la-Forêt . Si la D.12 s’’étage de +46 à « la Perrière », la traversée du Bourg de Mezeray +44, à « Clos Pivard +44 » ; tandis que sur Malicorne-sur-Sarthe apparaît affleurement du Callovien - plus connu sous l’appellation : « Argiles de Malicorne », se déployant du « Moulin aux Séves » sur la Vézanne, limité au Nord par le ruisseau prenant sa source au lieu-dit : les Houssayes , au Sud par celui prenant sa source à : La Coix.
Dans les roches dures du sous-sol , sans porosité d’interstices, les eaux souterraines circulent à la faveur de cassures et de fractures. Les débits sont faibles en règle générale, on peut les estimés en période favorable de 1 à 5 m3/heure. Dans ce socle ,, en règle généraloe les eaux sont peu minéralisées ( conductivité inférieure à 500 µS/cm ) - douces, légèrement acides et agressives, contenant très fréquemment du fer, et parfois du manganèse à teneur élevé ( supèrieure à iomg/l ), ainsi que des nitrates ( des valeurs supérieures à 50 mg/l ). une douzaines de forages de la nappe Cénomanienne, donnent des formations précises sur cet aquifère.
Longitude : 0° 05’ 55’’ Est - latitude : 47° 50’ 40’’ Nord
Légende de la carte - Formations Superficielles Quaternaires
- en orange - E3-5 - Eocène supérieur - Calcaires de Courcelles-la-Forêt.
- en vert clair - C2b1 - Formation du Secondaire - Marnes à Pycnodonte biauriculata.
- en vert - C2a - Cénomanien moyen - Sables et grès du Maine
Longitude : 0° 05’ 31’’ Est - latitude : 47° 49’ 41’’ Nord
Légende de la carte - Formations Superficielles Quaternaires
- en orange - E3-5 et E6b - Eocène supérieur - Calcaires de Courcelles-la-Forêt.
- en vert clair - C2b1 - Formation du Secondaire - Marnes à Pycnodonte biauriculata.
- en vert - C2a - Cénomanien moyen - Sables et grès du Maine.
- en blanc légèrement bleuté - Fz - Alluvions actuelles et subactuelles - Sables - Limons - zone d‘extension de la rivière Sarthe.
Sur le rebord de la « Cuesta du Poslinois », des argiles et des marnes noirâtres, ont souvent été reconnues dans des sondages à la tarière à main, notamment vers Parigné-le-Polin, et près de commune de La Suze. Elles n’ont jamais été traversées dans leur épaisseur, toutefois, tout laisse supposer que leur profondeur n’excède pas quelques mètres.
Le bourg de Parigné-le-Polin accroché à +74 mètres au rebord Septentrional du « Plateau de La Fontaine-Saint-Martin », qui culmine au « Domaine de Montertreau -alt. + 110 », à « La Pertusière - alt. +105 », au cimetière alt. +83 ; domine la D.323 - Le Mans -Angers, et la vaste platitude des sables du Cénomanien inférieur et moyen - également dénommés sables du Maine à petites intercalations argileuses, où les altitudes plafonnent au carrefour de la route de La Suze - D.187 - alt. +47, la Dodinière - alt.+47, à l’Anerie alt.+ 47, à La Piauleriez - Cne de Guécélard alt.+44 ; au « Champ de La Butte » Cne de Guécélard, son point culminant +47.
Cette platitude argilo-sableuse, et recouverte de sables tertiaires ou Sénoniens ( de -88 à -65 M.a. ), les prairies irriguées par des ruisselets, des bois de pinèdes occupent la plus grandes surface, comme les landes du Petit Bourray, les Gastines du Pôlinois, les landes du Grand Bourray. Cette étendue cénomanienne renferme une nappe aquifère puissante, des forages ont donnés une capacité de 50 à 100 m3/h.
« l’existence d’une réserve gigantesque de 13 milliards de m3 d’eau avec « un débit exutoire annuel de 110 millions de m3. Cet énorme réservoir « souterrain des sables cénomaniens n’est alimenté que par 1900 km2
« découverts, pour 1600 km2 couverts. Une partie des eaux est évacuée
« vers le Loir-et-Cher et l’Indre-et-Loire ».
Le cénomanien inférieur et moyen a, à Cérans-Foulletourte une puissance de 28 mètres, les sables grossiers, et les grès ferrugineux qui y sont dispersés, témoignent la présence passée d’une zone marine avec battement des marées ( zone intertidale ); Elle est caractérisée par une grande variation de la lithologie, les points les plus remarquables se situent à : « La Mulotière et à La Boule d’Or - Cne de Céran-Foulleetoutte » ; au « Grand Rosier - Cne de Parigné-le-Polin ».
Fragment de minerai de fer en surface - Document collection privée.
Deux vestiges, existant et témoignant qu'en -100 et jusqu'au Moyen Âge le minerai de fer a été extrait en divers endroits de notre sol. Le fer était à ces époques très cher.
Fond d'une « minière », très bien conservée, que nous avons débarassés des brindilles et des feuilles mortes pour prendre ce cliché - Document collection privée.
Si le fer a été extraiten Val de Sarthe, il a été également fondu - CI-dessus bloc, résidu de cubilot, trouvé en un lieu dénommé les « Forges » - Document collection privée.
Le niveau des sources apparaît en bordure du plateau déjà cité - Foulletoute ( Toueau - 2,9 litres par seconde ). La substance argileuse a été exploitée par des poteries à Guécélard et à Cérans-Foulletourte ; le minerai de fer, par extraction de fer limonitique à 3 km au Nord-ouest de Cérans-Foulletourte, et à l’Ouest de Parigné-le-Polin. Des noms de lieux-dits évocateurs subsistent : la ou les Forges - le Minerai….
Longitude : 0° 05’ 55’’ Est - latitude : 47° 50’ 40’’ Nord
Légende de la carte - Formations Superficielles Quaternaires
- en orange - E3-5 - Eocène supérieur - Calcaires de Courcelles-la-Forêt.
- en vert clair - C2b1 - Formation du Secondaire - Marnes à Pycnodonte biauriculata.
- en vert - C2a - Cénomanien moyen - Sables et grès du Maine
Longitude : 0° 04’ 57’’ Est - latitude : 47° 53’ 58’’ Nord
Légende de la carte - Formations Superficielles Quaternaires.
- en hachuré- Fy - Alluvions de la basse terrasse - altitude relative 5-8 m.
- en vert clair - Cénomanien inférieur - C1 - Argile glauconieuse à minerai de fer.
- en vert - C2a - Cénomanien moyen - Sables et grès du Maine.
Longitude : 0° 02’ 44’’ Ouest - latitude : 47° 52’ 4’’ Nord
Légende de la carte - Formations Superficielles Quaternaires.
- en hachuré- Fy - Alluvions de la basse terrasse - altitude relative 5-8 m.
- en blanc légèrement bleuté - Fz - Alluvions actuelles et subactuelles - Sables - Limons - zone d‘extension de la rivière Sarthe.
- en vert clair - Cénomanien inférieur - C1 - Argile glauconieuse à minerai de fer.
- en vert - C2a - Cénomanien moyen - Sables et grès du Maine.
Longitude : 0° 04’ 03’’ Ouest - latitude : 47° 48’ 515’’ Nord
Légende de la carte - Formations Superficielles Quaternaires.
- en hachuré- J3A - Argile de Malicorne
- en vert clair - Fv - Haute terrasse niveau 24-30 m.
- en vert - C2a - Cénomanien moyen - Sables et grès du Maine.
HYDROGEOLOGIE
Nom féminin - Phonétique : i-dro-jé-o-lo-jî - hydr ou hydro tiré du préfixe grec : hudôr signifiant eau ; et de géologie précisant étude de la terre - Partie de la géologie qui s’occupe de la circulation des eaux. Ne pas confondre avec : Hydrographie qui gère les cartes topographiques.
Hydrogéologie : Histoire des eaux terrestres.
Le sous-sol du terroir du Val-de-Sarthe renferme selon le .B.R.G.M.? de suffisamment de réserves en eau. Les formations qui les recèlent sont :
- Alluvions anciennes des rivières,
Ces réserves sablo-graveleuses constituent des écoulements d’inféro-flux, en même temps qu’elles drainent des terrains encaissants. L’eau est douce, mais habituellement fortement chargée en fer et en manganèse, ce qui explique, le pourquoi, elle n’est pas exploitée dans les adductions publiques.
Schéma des alluvions anciennes de la rivière Sarthe en aval du Mans - Document de Guy Mary et de Jean-Marc Grenêche - Collection privée
- Calcaires Bajociens-Bathoniens du Jurassique moyen - Dogger
* - Bajocien ( défini par A. d’Orbigny en 1859- de -176 à -167 M.a. ),
* - Bathonien ( défini par J.-P. d’Omalius d’Halloy en 1843, puis par A. d’Orbigny en 1849 ),
* - Callovien ( défini par A. d’Orbigny en 1849 ),
L’eau est moyennement dure ( de 22 à 32° ), généralement agressive. La teneur en fer est faible et diminue dans le temps, avec le pompage. La qualité bactériologique est moyenne, parfois assez bonne, lorsque les calcaires sont recouverts d’une épaisseur importante de dépôts Calloviens ( de - 160 à - 154 M.a. ). Cette nappe du Jurassique moyen, est exploitée sur le territoire de la Communauté à Souligé-Flacé, et à Chauffour-Notre-Dame, elle fournit environ 30 m3/h. pour des rabattements d’une vingtaine de mètres.
Carte royale manuscrite de 1522 - Document de la B.N.F. de Paris.
CENOZOÏQUE
Ère Tertiaire - de -65 à -1,8 M.a.
La rivière Sarthe, et
ses divagations du Tertiaire
Toute la région bordière de la Sarthe, en aval du Mans, et plus spécialement les Communes de Fillé-sur-Sarthe - Guécélard - Roëze-sur-Sarthe - La Suze-sur Sarthe - Fercé-sur-Sarthe - Malicorne-sur-Sarthe, ont été modelées, façonnées par les reptations de la Sarthe.
Carte de l'Accadémie royale de 1577, décrivant le cours de la Sarthe en aval du Mans - Document collection privée.
Le tracé actuel, du cours de la Sarthe, tel qu’il nous apparaît au quotidien, résulte d’une très longue évolution qui a commencé avec le Pliocène ( -5,3 M.a. ). Nous avons vu que la rivière Sarthe, qui a donné son nom au département qu’elle traverse, draine la bordure Orientale du Massif Armoricain et la frange Occidentale du Bassin Parisien. Son cours aval est bordé dans son parcours à Roëze-sur-Sarthe - à une bande longitudinale s’étendant de Voivres-lès-Le Mans à La Suze - à Saint-Jean-du-Bois - à Malicorne sur Sarthe de nappes alluviales ( sous la rubrique Fv - Fw du B.R.G.M. - alluvions anciennes ), reconnues en 1886 par A. Guillier. Ce scientifique a discerné les alluvions anciennes, dénommées : Diluvium gris ; des alluvions récentes : Fy et Fz comme pour Spay - Fillé-sur-Sarthe - Guécélard ( largement étendues du Vieux Bourg de Guécélard, à la : « La Grande Courbe » - ( véritable poche sédimentaire ), puis La Suze-sur-Sarthe où elles s’étendent du « Grand Bourg » au lieu-dit : Le Meslier.
Des pérégrinations pédestres à travers l’ex-canton de La Suze, photos à l’appui, nous dévoilent si besoin est, des témoins, plus ou moins visibles, plus ou moins bien sauvegardés, et parfaitement interprétables.
Cette portion de carte I.G.N. , nous dévoile les « contorsions de la rivière Sarthe », de Fillé-su-Sarthe en aval de La Suze-surSarthe - Document collection privée.
Si la Sarthe actuelle fait un méandre à Malicorne-sur-Sarthe, pour se diriger vers Sablé-sur-Sarthe, l’ancienne Sarthe, qui ne portait évidemment pas ce nom, mais que nous allons dénommer la : Pré-Sarthe, subissant effet d’une très haute terrasse de - 40 mètres par rapport à son lit majeur terrasse, c’est-à-dire une inversion de plateau alluviale la faisait affluent du Loir. Les analyses des divers prélèvements effectuées démontrent les transformations paléogéomorphologiques de la vallée.
Il y a, vers la toute première glaciation de Biber, marquant la fin de l’ère Tertiaire et le tout début de l’ère Quaternaire - période connue sous le nom de : Prétigllien de - 5 à -1,8 M.a. , le réseau hydrographique Sarthois dont la Sarthe, l’Huisne, l’Orne Champenoise, le Rhonne, commencent à s’encaisser, les cours s’enfoncent tout en s’adaptant au support, à la structure du sol. Lors des glaciations de Donau / Günz, la Pré-Sarthe - vers -1,8 à -1 M.a. accumule de sédiments arrachés en amont de l’actuel Le Mans ; pour les abandonner dans les dépressions subséquente * - exemple la courbe formée par la : « Cuesta du Polinois », créant la « vaste platitude Guécélardaise sableuse », où sur 1,2 à 1,8 la terre est grise, sans consistance, volatile, et avide parce que fortement délavée.
* - subséquent - du latin : subsequens signifiant qui suit,
En ces temps, la grande rivière contrainte à un nouveau creusement de son lit, pour prendre la direction du Nord-ouest, a abandonné son tracé rectiligne, par le soulèvement du socle de la Chapelle d’Aligné. La très haute terrasse - 40 mètres placée, qui s’allonge légèrement en contre bas entre le Camp d’Auvours et Sablé, représentant la plus forte pente ( insignifiante ).
En aval de la confluence de l’Huisne avec cette grande rivière, le cours de celle-ci apparaît canalisé par ses berges, puis en aval de Spay, la surélévation de la berge droite se continue par Fillé, Roëze, tandis que la rive gauche où s’étend la commune de Guécélard, comme nous l’avons écrit précédemment, s’affaisse pratiquement au niveau moyen annuel de la rivière +35,2 à +36,1 entre la limite communale Spay / Guécélard et le confluent du Rhonne. Les terres avoisinantes constituent « une plaine naturelle d’expansion » , pour être précis, une plaine naturelle d’inondation.
CARTE GEOLOGIQUE - 1 = granite ; 2 = Briovérien ; 3 = Paléozoïque ; 4 = Jurassique ; 5 = Crétacé - Document de Guy Mary et de Jean-Marc Grenêche - Collection privée
En aval du Mans, ces terrasses forment pratiquement les seules lignes de relief du paysage modelé dans les sables cénomaniens inférieurs. Dans ces terrains de la campagne au Sud-ouest du Mans, la rivière coule dans une large vallée alluvionnaire, la pente est très faible :
- entre le Moulin L’évêque au Mans et l’écluse du Moulin de Spay - 0,09 mm
- entre l’écluse du Moulin de Spay et l’écluse du Pendu - Moulin de Morannes - 0,02 mm.
elle décrit de multiples et larges méandres, qui allongent sa voie d’accès à la Loire,
- le Moulin L’évêque est à 140 km
- l’écluse du Moulin de Spay à 123 km
- le Moulin de Fillé à 119,2 km
- le Moulin de La Beunêche à 115,1 km
- l’écluse du Pendu - Moulin de Morannes à 44,8 km , de la confluence formant la Maine.
La Sarthe et ses affluents sarthois drainent un bassin versant de 6 560 km2, plus des ¾ de la superficie de notre département. Les principaux affluents de la Sarthe domaniale sont, d’amont en aval :
- rive gauche
L’Huisne - le Roule-Crottes - le Rhonne - le Fessard - la Cézanne - la Voutonne
- rive droite
l’Orne Champenoise - la Gée - les Deux-Fonds - la Vègre - l’Erve - la Vaige - la Taude
un nombre important de ruisseaux ou de rus complètent et participent activement à ce réseau hydrographique.
Changements des cours de la Sarthe
Document de G. Mary & J.-M. Grenèche
Selon Jean-Pierre Larue et Robert Etienne, respectivement professeur à l’Université de Paris XII-Val-de-Marne, et Ingénieur-Chercheur au Laboratoires Rhodanien de Géomorphologie, définissent : si la réalité du changement de cours de la Sarthe, n’est pas contestable ; il est certain, qu’il convient de déterminer les parts respectives de la tectonique, et des modifications climatiques intervenues pendant l’ère Glaciaire. Ces conditions climatiques, se sont développées pendant tout le Pléistocène - de -1,8 M.a. à - 10.000 ans. Les importants travaux de Tricart en 1949, que nous avons également compulsés, démontrent que tous les matériaux composant les hautes terrasses bordant la Sarthe en aval du Mans, on été transportés par celle-ci lors des interglaciaires, lorsque le flot de la rivière libérées des glaces, démentiellement grossis, déchainés, monstrueux, arrachant tout, déplaçant tout sur son passage. C’est ainsi, que le plateau qui relié au Tertiaire, plafonnant à de +55 à +70 mètres, l’actuelle Cité des Pins, au « plateau dit de La Fontaine Saint-Marin » a purement et simplement disparu, démantelé par la violence et la puissance, de la pré-Sarthe.
Les variations climatiques, sont évidentes, par contre la datation de l’abandon de la paléovallée indique la rapidité du déblaiement, à l’origine sur l’inversion du relief de l’actuel cours de la Sarthe.
Dans de nombreuses sablières, il est possible de remarquer « des fentes en coin », engendrée par le gel des périodes de glaciations, en zone périglaciaire. Le plus haut niveau correspond au plateau d’inversion de relief, déjà évoqué, s’étirant de La Suze-sur-Sarthe au Sud de La Chapelle d’Aligné, sa pente longitudinale moyenne est de 0,44 °/oo, plus importante que celle de la Sarthe, 0,25°/oo, mais plus importante que celle de la très haute terrasse 0,63 °/oo.
Fente en coin, relevée dans un affleurement de grès du Massif Armorricain - Document collection privée.
Dotée de la pente la plus importante la très haute terrasse engendre des reliefs, en forme de « buttes », entre Auvours et La Suze, qui se dédouble dans la région de Malcorne-sur-Sarthe. Les terrasses plus basses dites inférieures, adoptent des pentes sensiblement identiques de 0,40 °/oo. Elle se distinguent des précédentes par une altération moindre. Quant à la plus haute terrasse, elle apparaît nettement plus déformée que les deux autres, si sa pente s’accroît entre Le Mans et Roëze-sur-Sarthe, on note un net affaissement dans la région de Malicorne.
Si l’on matérialise le cours de la pré-Sarthe comme rectiligne, dans la région de Malicorne, l’abandon de ce tracé a dû se réaliser pendant la phase d’enfoncement du cours de cette grande rivière, qui a suivi la période d’accumulation se situant au Wealdien ( de -135 à -114 M.a. - sous étage du Crétacé inférieur ). Toujours selon la source précitée, cela expliquerait la non conservation du haut niveau en amont de La Suze-sur-Sarthe, où aurait été complètement déblayé. Ainsi, tout porte à croire que le changement de cours de la rivière Sarthe en Sarthe-aval, a été provoqué par un léger soulèvement de la région de La Chapelle d’Aligné, qui a contraint la rivière à se diriger vers le Nord-ouest.
Ainsi, Jean-Pierre Larue et Robert Etienne, qui ont constitué notre base, et nos références, considèrent que l’abandon par la grande rivière, de son ancienne vallée rectiligne entre La Suze-sur-Sarthe et Durtal, a pu se réaliser après le premier remblaiement d’origine périglaciaire, vraisemblablement lors de l’interglaciaire Donau / Günz : de -1,8 à - 1,2 M.a. , et peut-être celle de Günz/Mindel : de -700.000 à -600.000 ans. Autre constat, cela serait plus tectonique que climatique. Autre point incontournable, selon ces Auteurs, la modification de la dynamique fluviale, c’est-à-dire la diminution de la puissance du flot de la Sarthe, étroitement liée aux conditions climatiques de Pléistocène moyen ( de -700.000 à -120.000 ans ) et supérieur ( de -120.000 à -10.000 ans ), suffisent à expliquer les migrations latérales de la Sarthe, en aval de la confluence avec l’Huisne, dans les étendues planes des sables du Cénomanien, dans le quart Sud-ouest du Mans.
Les vastes méandres sont hérités des périodes de creusements, qui précédent les dépôts périglaciaires : forts débits d’eau fortement chargées en sédiments, entraînant d’importants dépôts, dans une végétation pratiquement inexistante.
En aval de Spay, et de Fillé-sur-Sarthe, la rivière décrit successivement des méandres - Document collection privée.
Une tranche d’une épaisseur de 25 mètres a ainsi été enlevé depuis l’Eburonien ( -1,8 à -1,2 M.a. ), et aux interglaciaires favorables à la solifluxion et à la migration des débris sur des pentes de très faibles intensité.
Ces faits expliquent, et définissent notre environnement paysagé actuel.
En pointillés les différents cours de la Sarthe - Document collection privée.
PALEONTOLOGIE
Nom féminin - pa-lé-on-to-lo-gî - du préfixe grec : paléo ou palaèo tiré du grec palaios signifiant ancien ; et ôn précisant être, et logos = discours.
En Histoire Naturelle : Science qui traite des fossiles, des êtres organisés de nos jours disparus de la surface de la terre.
Les Fossiles,
ces cailloux bizarroïdes que l’on dégage d’un coup de pied, lors d’une promenade pédestre.
Considéré encore par certains comme de simples objets d’étonnement, de curiosité ou de collection, les fossiles ont cependant dès le milieu du XVIIIème siècle, acquis une valeurs d’objets d’étude relevant du patrimoine scientifique.
Empreinte très profondément marquée dans du grès, d’un Branchiosaurus Amblystomes - a été défini par Fritsch en 1876 - du grec : brankia signifiant branchie et saura précisant lézard - genre : Amphibien - Sténagocéphales - Pièce d’une collection privée.
Selon J.-C. Fischer, les fossiles sont les témoins incontestables, d’événements géologiques révolus. Ils nous apportent en effet un ensemble impressionnant d’informations sur l’Histoire de notre sol : révélateurs de l’ancienneté de la vie, ils constituent les preuves les plus tangibles de l’évolution biologique dont on peut grâce à eux, reconstituer les différentes étapes ; ils servent d’indicateurs nous permettant de connaître les modes de vie, les environnements et les géographies du passé ; ils sont les marqueurs chrono stratigraphiques des temps géologiques, chaque espèce fossile étant caractéristique d’une période plus ou moins longue.
JEREICA PUNCTATA - a été défini par GOLDFUSS en 1830- Spongiaires - Démosponges ( du grec : démos signifiant graisse et du latin : spongia = éponges )- Listhitides - Ère : Secondaire - Mésozoïque - Époque : Crétacé supérieur - Étage : Turonien.
Type d’éponges siliceuses .
C’est donc par la recherche sur le terrain, que s’exerce l’approche de ce monde ténébreux, celui des fossiles, et c’est l’étude, l’examen minutieux, que l’on peut identifier les espèces, leur famille, établir une datation, leurs affinités paléobiologiques et les conditions de leur existence que portent les premières interrogations.
Les espèces fossiles, de même que les espèces vivantes, font incontestablement, à titre culturel autant que scientifique, de notre patrimoine biologique.
Bryozoaires, et quelques autres, vus et grossis par la Caméra numérique Q-scope uromex,
BRYOZOAIRES - SPIROPORA ELEGANS a été défini par LAMOUROUX en 1821 - Utilisation d'une Caméra numérique Q-scope uromex, et vision au binoculaire Euromex Oxion - OX 3020 -
Empreintes d’un BRACHIOLUS FAYOLI - Amphibien du Carbonifère par THEVENIN - long.du fossiles 2,8 cm. - Utilisation d'une Caméra numérique Q-scope uromex , et vision au binoculaire Euromex Oxion - OX 3020 ,
ISOCRINUS NICOLETTI - Échinodermes Crinoïdes - Pentacrines a été défini par LORIOL et DESOR - famille : Isocrinidae - morceaux de tiges de quelques millimètres, enrobés dans le sédiment solidifié de la vase du confluent d’un cours d’eau avec l’élément marin précisant l’étage : Bathonien de - 167 à -160 M.a. et Callovien inférieur de -160 à - 155 M.a. - Utilisation d'une Caméra numérique Q-scope uromex, et vision au binoculaire Euromex Oxion - OX 3020 - Documents collection privée.
Fossilisation
Nom féminin - Phonétique : fo-si-li-za-si-on - radical : fossiliser.
Histoire Naturelle : Passage d’un corps naturel à l’état de fossile.
Encyclopédie : Si un corps organisé se trouve après sa mort, exposé à l’eau ou à l’air humide, il se décompose avec plus ou moins de rapidité, et ses parties les plus solides seront complètement détruites au bout de quelques années. Si au contraire, il se trouve alors entouré de substances minérales qui pénètrent dans ses tissus, ou se déposent sur sa surface, sa substance pourra être détruite en tout ou partie, mais du moins il conservera sa forme, et même en certains points sa structure ; il acquerra ainsi une durée pour ainsi dire indéfinie ; il laissera toujours des preuves de son existence ; en un mot il se devenu : fossile.
RASTELLUM cf. GREGAREUM a été défini par Sowerby en 1815
Embranchement : Mollusques ; Classe : Lamellibranches ; Ordre : Ostréines ; Famille : Ostréidae
Mésozoïque - Ere secondaire - Epoque : Crétacé inférieur de -130 à - 110 M.a.
OPHIOPINNA ( Geocoma ) ELEGANS , a été défini par Heller en 1858
Embranchement : Echinodermes ; Classe : Stelleroides ; Ordre : Ophiurides
Mésozoïque - Ere secondaire - Epoque : Jurassique moyen - Dogger - Etage : Callovien
Nos références, pour le chapitre suivant :
la Géologie de la Sarthe de Albert Guillier - édition de 1886, de la Bibliothèque Nationale de Sarthe à Paris, et les pièces d’un collection privée.
CYCLOTHYRIS VESPERTILIO a été défini par BRONGNIART en 1822
Embranchement : Brachiopodes ; Classe : Articulés ; Ordre : Télotrémates ; Famille : Rhynchonellidae
Mésozoïque - Ere secondaire - Epoque : Jurassique moyen - Dogger - Etage : Callovien
HORNERA FRONDICULATA a été défini par LAMOUROUX en 1821
Embranchement : Briozoaires ; Classe : Ectproctes ; Ordre : Cyclostomes ; Famille : Horneridae
Mésozoïque - Ere tertiaire - Cénozoique - Epoque : du Miocène inférieur au Pliocène - de -25 à -2 M.a.
Page 26, lorsqu’il aborde le :
Système Crétacé - « ….admet que dans les assises inférieures les reptiles sont représentés par quelques espèces appartenant à d‘anciens genres : Ichtyosaures - Plésiosaures - etc…., puis arrivent les genres Iguanodon - Mosasaures - Spinosaurus -etc……
nous présentons…..
Plésiosaurus,
ayant hanté nos côtes i y a entre 110 et 97 M.a.; Aucun animal entier n'a été découvert, cependant des vestiges incontestables existent.....
Dent avec racine de Plésiosaurus - long.9,2 cm.
Dent intérieur d'un Plésiosaurus, sur roche - hauteur 7,6 cm.
Dent et racine ( longueur 8,2 cm. ) d'un Plésiosaurus, associées à une petite vertèbre sur roche.
Dent séparée de sa racine ( longueur 6,9 cm. ) d'un Plésiosaurus, sur roche.
Vertèbre thoracique et fragment de côte, d'un Plésiosaurus - diam. 10,2 cm.
Os de phalange d'un membre antérieur d'un Plésiosaurus - Documents d'une collection privée.
PLESIOSAURUS a été défini par ARAMBOURG en 1952
du grec : plesios signifiant proche de ; et de sauros précisant lézard - grands vertébrés diapsides ( du grec dia signifiant à travers ; et apsis = liaison - groupe de reptiles pourvus de deux fosses temporales ), aquatiques, pouvant atteindre 15 à 17 mètres
Ere Secondaire - Mésozoïque - étage PLESIOSAURUS a été défini par ARAMBOURG en 1952
du grec : plesios signifiant proche de ; et de sauros précisant lézard - grands vertébrés diapsides ( du grec dia signifiant à travers ; et apsis = liaison - groupe de reptiles pourvus de deux fosses temporales ), aquatiques, pouvant atteindre 15 à 17 mètres
Ere Secondaire - Mésozoïque - étage : du Cénomanien au Maestrichien. du Cénomanien au Maestrichien.
Spinosaurus,
Petite collection de dents de Spinosaurus dont la longueur varie de 5,3 à 9,8 cm..
Celle du bas long 8,9 cm. -Os de membres de Spinosaurus - Documents d'une collection privée.
SPINOSAURUS a été défini par ERN STROMER en 1915
genre de dinosaure théropode ( bipèdes ), pouvant atteindre 15 à 17 mètres
Ere Secondaire - Mésozoïque - étage : de l'Albien au Cénomanien de -110 à -95 M.a.
Colonne vertébrale d'un ARCHAEOPTERYX - vertèbres rassemblées et collées sur du plâtre médical - Documents d'une collection privée.
ARCHAEOPTERIX - tiré du préfixe grec : archaeo ou archéo de arkhaios signifiant ancien ; et de pterux précisant oiseaux - Genre d'oiseaux primitifs à caractères reptiliens ( dents - griffes - écailles - etc...).
Voir, ce n'est pas regarder, c'est savoir regarder.
Découverte d'une dent de Plésiosaurus, qu'il faudra patiemment nettoyer - Document collection privée.
PROLEBIAS CEPHALOTES a été défini par AGASSIZ en 1839 -
Embranchement : Vertébrés ; Classe : Poissons ; Ordre : Actynoptériens ; Famille : Cyprinodontidae
Cénozoïque - Ere tertiaire - Epoque : Oligocène - Etage : Stampien de -34 à -28 M.a.
Fossile présent sur roche, le fossile proprement mesure 3,2 cm. - observé à la Caméra numérique Q-scope uromex ; dévoile des nageoires composées de rayons très fins, la dorsale opposée à l'anale, la caudale faiblement échancrée
Pièces présentées,
- insectes indéterminés - ces deux insectes se sont vraisemblablement posés sur un substrat boueux, collant, vaseux - Prisonniers, piégés ils se sont fossilisés lors de la sédimentation.
- celui du haut - la vision à la Caméra numérique Q-scope uromex, nous autorise à écrire, que cet insecte à un corps fusiforme, et des ailes doubles, genre libellule, - sur plaque de18,2 x 15,8 cm. ,
- celui dubas, avec le même appareil, nous dévoille des yeux globuleux, comme ceux d'une mouche, et un noirâtre cannelé - longueur 24 mm, et vision au binoculaire Euromex Oxion - OX 3020 - Documents collection privée.
Cénozoïque - Ere tertiaire - Epoque : Oligocène - Etage : Stampien de -34 à -28 M.a.
le 27 mars 2019 ( complété le 9 mai 2019 )
Il n'est pas possible d'établir une conclusion, il n'est pas concevable de penser apposer un point final, à ce texte, sans le dédier à,
- Madame Anne Fillon
Professeur à l'Université du Maine
Président du C.U.E.P.
- Monsieur Prosper Daudibon,
- Monsieur André Darguesse,
- Monsieur Denis Herbreteau,
anciens Maires de Guécélard.
Nous leur présentons, l'expression de nos très sincères remerciements, et notre profonde gratitude pour l'appui efficace qu'ils nous ont apporté, le soutient moral indéfectible, et l'intérêt irréversible, qu'ils nous ont accordé pendant toute la durée de leur mandat, et après.
Nous tenons également à faire par le présent un clin d'oeil cordialement très amical à
Madame et Monsieur François Chailleux,
Madame et Monsieur Gaston Moussis,
Monsieur Alain Le Quéau - Maire de Parigné-le-Polin
Monsieur Roland Reboul - Paléontologue
Monsieur Bernard Langlais - Préhistorien
le 29 mars 2019
Agé
D.L. - 04-2019
Nos Sources - Nos Références
- Archives départementales de la Sarthe
- Bibliothèque Nationale de France à Paris
- Bibliothèque Universitaire de Caen
- Bulletins de la Société Linnéenne de Normandie - 1856
- Cartes, Rapports et Analyses du B.R.G.M. - 321 - 322 -357 - 358 - 392 - 393
- Cartes, Olans et Photos de l'I.G.N.
- Changement de cours de la Sarthe entre Le Mans et Sablé- Thèse de Jean-Pierre Larue et Robert Etienne
- Cours élémentaire de Paléontologie et de Géologie stratigraphiques d' Alcide d'Orbigny - édit Masson - 1849 ( 2 volumes )
- Dictionnaire de Géologie de Alain Foucault et de Jean-François Raoult - Dunod - 9ème édition
- Dictionnaire de Géologie de Adolphe de Chenel - édit. 1849
- Dictionnaire de Géologie, d'Etymologie, de Paléontologie et de Minéralogie de Emile Chenel - coll. Encyclopédie générale - 2016
- Direction départementale de l'Agriculture de la Sarthe- Plans et rapports
- Eléments de Géologie de Alexandre Lémerie - édit. 3ème - 1878
( éléments de minéralogie et de lithologie )
- Formations alluviales anciennes de la Sarthe, en aval du Mans, par Guy Mary et Jean-Marc Grenêche - Parcourir les collections en 1986
- Géologie du département de la Sarthe de Albert Guillier - 2 volumes - édit. Moyonner - 1886
- Géologie stratigraphique de M. Genioux - édit. Masson - 1986
- Géologie et Topographie - Etude des renseignements fournis par la géologie de Ernest Delaporte - coll. Sciences de la terre - 2018
- Guide des Fossiles de France de Jean-Claude Fischer - Dunod - 3ème édition
- La Géologie de Jean-Claude Fischer - édit. Le Monde - 1986
- Les Mers anciennes et leurs rivages - Classification des terrains par les oscillations du sol de Edmont Hébert - édit. Hachette - 1857
- Minéralogie et Géologie de M. F.-S. Beudant - édit. Masson - 1854
- Rapports et Délibérations du Conseil Générale de la Sarthe -1852 - 1883 - 1875 - 1884 - 1894 - 1913 - 1937 - 1939
- Les Stellérides Mésozoïque du Bassin Parisien ( bordure Occidentale ) de Jean Mercier - Mémoire 3
- Stratigraphire et Paléographie de Ch. Pomerol - édit. Doin - 1973
- Supplément à la Géologie de la Sarthe de E. Chelot - Edit. Monnoyer - 1886
- La Terre, les mers et les continents - géographie physique , géologie et minéralogie de Fernand Priem - Sciences de la Terre - 2014
nous avons également, amplement utilisé :
- les photos, les microphotos et les macrophotos d'une Collection privée,
- les documents et les pièces d'une Collection de fossiles et de minéraux privée.
Blogs du même auteur,
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* - Géologie de la Sarthe - Massif Armoricain ( 2 parties )
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Coêvrons - Massif de la Charnie
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Cabourg - son Passé, son Histoire
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* N.B.
Tout comme pour : L'attentat de la rue Saint-Nicaise à Paris - Nos Ancêtres - Les Aulerquess Cenomans - Il était une fois, une petite rivière : le Rhonne - Histoire de Guécélard - 1 vol. 185 pages
Il est possible que nous envisagions d'éditer cet ouvrage au complet de 297 pages en format in-8°.
Je veux partager un témoignage sur la façon dont M. Benjamin m'a aidé avec un prêt de 2000000,00 USD pour financer mon projet de ferme de marijuana, je suis très reconnaissant et j'ai promis de partager cette société de financement légitime à quiconque cherche un moyen d'élargir son projet d'entreprise .la société finance la société. Toute personne cherchant un soutien financier doit les contacter sur 247officedept@gmail.com M. Benjamin est également sur Whatsapp + 1-989-394-3740 pour faciliter les choses pour tout candidat.
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